La perception de l’astronome
2022
Installation – Production Chroniques — Biennale des imaginaire numériques
Partenaire :
Le Fresnoy studio national des arts contemporains
La perception de l’astronome est un espace instable, une sorte de cerveau mécanique et spéculatif. Il s’agit de visualiser les éléments qui construisent notre perception du cosmos en prenant pour point de départ l’espace mental et l’imaginaire des astronomes. Ainsi, à partir d’une machine à images basée sur le modèle de l’œil, l’installation propose une interprétation des réactions neuronales face aux cieux nocturnes.
Différentes entités flottantes incarnent le rôle des idées et stimulus qui animent le cortex : des lentilles, des prismes, des formes transparentes. Ces objets optiques représentent nos biais cognitifs et interprétatifs : placés devant une source de lumière, un astre, ils altèrent la vision pour en provoquer une autre. Les murs et les passants reçoivent les images issues de ces objets optiques : ils sont des rétines.
Les visuels qui émanent de ce générateur cérébro-cosmique matérialisent les stéréotypes mentaux qui hantent nos interprétations ; l’astre originel se déforme, s’adapte, se plie, aux interprétations cérébrales – notre vue s’inscrit entre infiniment grand et infiniment petit, entre l’au-delà cosmique et l’en-dedans mental.
C’est en se plaçant derrière l’œil de celui qui observe, en grossissant et en imaginant la mécanique mentale lorsque nous contemplons les étoiles, que nous nous demandons comment un si petit point sur une l’étendue noire de la nuit peut engendrer un imaginaire si vaste. Le cosmos s’invente alors infiniment loin des yeux, mais aussi au cœur des idées.
Nadir – Picture Elements Explorer
2022
Installation – Production le Fresnoy, studio national des arts contemporains
Partenaires :
• Eindhoven University of Technology, Dept. of Chemical Engineering and Chemistry
SFD Lab. Stimuli-responsive Functional Materials & Devices Group, Michael Debije et Jeroen Sol
• École Centrale de Lille, Didier Burgnies
Générique :
Suivi artistique : Justine Émard et Melik Ohanian
Programmation : Lukas Truniger et Claire Pollet
Appui en construction : Brice Nouguès
Appui technique : Cyprien Quairiat et Julie Machin
Production : Barbara Merlier et Luc-Jérôme Bailleul
Coordination pédagogique : Éric Prigent
Remerciements :
François Bedhomme, François Bonenfant, Didier Burgnies, Pascal Buteaux, Sébastien Cabour, Michael Debije, Pauline Delaplace, Nathalie Delbard, Justine Émard, Olivier Gade, Julie Machin, Julien Maire, Lucie Ménard, Barbara Merlier, Brice Nouguès, Melik Ohanian, Olivier Perriquet, Claire Pollet, Éric Prigent, Pascale Pronnier, Cyprien Quairiat, Solène Secq, Jeroen Sol, Hadrien Tequi, Lukas Truniger, Jean-Philippe Uzan et toutes les personnes ayant suivi l’élaboration du projet.
Retrouvez l’activité du Nadir sur cette page web dédiée :
http://nadir.lucienbitaux.fr/
Dans L’Écriture des pierres, Roger Caillois suggère que fendre une pierre et faire apparaître
son cœur, c’est accéder à l’image primitive du cosmos et révéler un univers parallèle*.
Afin de percevoir les dimensions cosmiques inaccessibles à l’œil, nous creusons les terres pour en extraire une poussière essentielle à la photographie numérique : le silicium. Ce semi-conducteur, massivement utilisé pour fabriquer les instruments des observatoires et des télescopes spatiaux, proviendrait directement des explosions stellaires, les supernovæ**.
Un cycle se forme donc entre les particules que nous récoltons sur Terre et les astres que nous voulons voir : il faut fouiller les sols pour trouver des grains d’étoiles qui nous permettent d’imager des soleils.
La transformation de l’univers lui-même en lieu de ressource minière engage un changement d’état des pierres cosmiques. Elles perdent petit à petit leur statut d’objets quasi imaginaires pour devenir des faire-valoir industriels au même titre que les pierres terrestres.
Nadir, Picture Elements Explorer, est un instrument, une quasi-caméra, une sorte de sonde spatiale. Une roche composite est exploitée pour former des images. La machine s’essaye alors à révéler les paradoxes qui structurent les imageries astronomiques ; entre les surréalités célestes et les matérialités minérales des représentations de l’espace ; entre d’inévitables extractions démesurées et une poésie des éléments qui trace un chemin réunissant le noyau terrestre et le fond diffus cosmique.
* Roger Caillois, L’Écriture des pierres, dans La Lecture des pierres, Éditions Xavier Barral, p.315, édité en 2014, écrit en 1970.
**— NASA, Exploding Stars Make Key Ingredient in Sand, Glass, 16 novembre 2018 —
https://www.jpl.nasa.gov/news/exploding-stars-make-key-ingredient-in-sand-glass
Atlas des champs artistiques (prémices)
2021
Compositions graphiques : collages, photographies
Sélection issue d’une série de 15 «cartographies» réalisées pour la revue Facette 7 « Quelle liberté pour l’artiste? », édité par 50°Nord en avril 2021.
Consultable gratuitement à ce lien : https://issuu.com/50degresnord/docs/facettes_7
La première double page présente tout d’abord une sorte de glossaire des éléments qui composeront les cartes, c’est un petit inventaire des objets utilisés dans ma pratique. Et ensuite, ces éléments s’agencent, se fusionnent, se superposent, pour former des territoires. Ils s’organisent en pensées, en réflexion structurée, ils dessinent des géographies.
Penser, c’est essayer, opérer, transformer, sous la seule réserve d’un contrôle expérimental où n’interviennent que des phénomènes hautement “travaillés”, et que nos appareils produisent plutôt qu’ils ne les enregistrent. […] Quand un modèle a réussi dans un ordre de problèmes, elle l’essaie partout.Le gradient est un filet qu’on jette à la mer sans savoir ce qu’il ramènera. Maurice Merleau Ponty, l’Œil et l’Esprit, 1960.
Cette carte blanche est une réponse visuelle aux questions soulevées par la thématique de la revue Facette cette année. À partir des notions de champs artistiques, de zones d’exploration, de structures contraignantes, des formes s’essayent à occuper des terrains de jeu. Ces zones délimitées par des frontières abstraites ne demandent qu’à être dépassées. Mais la présence de ces lignes fait transparaître l’ossature de ces compositions, ces grilles deviennent aussi des échafaudages auxquelles les formes s’accrochent. Ce sont par ailleurs des filets qui charrient des objets plastiques. Dans une démarche de schématisation des problématiques soulevées par le sujet de la liberté artistique, ces cartes incarnent une prise de recul sur la logique de ma production plastique. C’est l’interaction entre des formes et leur contexte d’apparition qui est ici représenté, c’est la question des contraintes conscientes ou inconscientes qui charpentent les champs artistiques. Le bricolage, décrit par Levi-Strauss dans la Pensée sauvage, permet une réponse naïve de ces enjeux de la création artistiques.
Les images sauvages
2021
Tirages sur textile, sculptures en verre, aluminium, optiques et objets naturels
Tirages : 120×200 cm
Sculptures : divers formats
Dans le cadre de la résidence artistique de transmission Transat, proposée par les Ateliers Medicis au C.A.L.M.E à Briançon, Lucien Bitaux a proposé aux enfants d’expérimenter autour des ombres, des reflets, des projections, des diffractions, des spectres et de tous les autres principes optiques qui permettent le surgissement de formes surprenantes, de curieuses perception, appelées ici les Images Sauvages.
Entre arts et sciences, le projet vise à initier les 9 – 11 ans aux principes photographiques mais surtout à les sensibiliser aux qualités plastiques et artistiques de leur production. La non-maîtrise du résultat surprend, interpelle et donne envie de faire des découvertes au sein même des photographies qu’ils réalisent.
En parallèle, Lucien Bitaux a produit sur place une installation pour la médiathèque. Celle-ci propose des cadres en verre composés d’ingrédients pour voir : des optiques associées à des minéraux et végétaux. Ces sortes de natures mortes répondent aux photographies suspendues réalisées avec ces mêmes outils. Sans retouche ni trucage, ces Images Sauvages déjouent notre perception humaine, que l’on croit parfois absolue et irremplaçable.
Merci au C.A.L.M.E de Briançon : Tess, Océane,
Vanessa, Julien et les autres …
Merci à la médiathèque la Ruche de Briançon :
Caroline, Anne, Corinne …
Les images phénoménologiques
2021
Dalles rétro-éclairantes, plaques en plastique gravées, filtres
33×22,5 cm
Les images phénoménologiques sont des photographies gravées sur des surfaces plastiques mises en résonance. Avec ces nouvelles images
dont les couleurs bougent selon le mouvement du regardeur, les formes naissent de l’irisation de la matière.
Les images phénoménologiques se déclinent en série, pour former un ensemble de matières-lumières issues de différents éléments minéraux. Les différentes visions qui apparaissent de ce procédé physique posent la question de la minéralité des images.
Les liminaux, la métamorphose
de l’être en sa vision
2020
Production Le Fresnoy, studio national des arts contemporains
• Environ 40 dispositifs optiques fabriqués en plastiques, verre, acier
• Multiples tirages de photographies faites au travers de ces dispositifs
• Systèmes de monstration de ces photographies
L’objectif de ce projet est de représenter ce qui voit : le voyant. Un système d’optiques qui se montrent dans les images a donc été fabriqué. Les photo-graphies produites témoignent alors de la forme de l’objet transparent qui a permis de les capturer. Entre un réel précaire et un réel impérieux, ces images insistent sur la relativité du regard et des représentations.
Les optiques entoptiques
Ces instruments optiques ont été fabriqués dans le but d’apparaître dans les images qu’ils capturent. Ils ont des défauts, des aberrations, ils sont imparfaits, car ils ne disparaissent pas dans le résultat photographique. Ils s’affirment ainsi comme morceaux de réel, au même titre que l’environnement qu’ils permettent de capter. Parfois composés d’objets préexistants ou bien totalement fabriqués, les modules optiques peuvent être associés et agencés à l’infini pour proposer des façons toujours nouvelles de voir. Lorsque ces outils sont utilisés, ils sont montés devant l’appareil photographique dénué de son objectif industriel. Dans l’exposition, ces optiques deviennent des sculptures qui font face aux clichés qu’elles ont permis de produire.
Les expériences photographiques
Ces multiples boîtes lumineuses proposent de voir les captures faites au travers des optiques entoptiques avec un regard toujours nouveau. Coincés dans des couches transparentes, les tirages argentiques se super-posent à des images digitales qui apparaissent sur un écran, devant ou derrière elles. Les visuels sont sans cesse modifiés par ces changements numériques et questionnent à l’infini ce que l’on voit ou ce que l’on a vu. De ce fait, un spectateur restant au milieu de ce paysage qui se transforme lentement ne verra jamais deux fois la même chose. Chaque boîte de lumière tente quelque chose avec les images : certaines vont les superposer, d’autres vont les associer aux mouvements d’une vidéo, d’autres vont user de phénomènes optiques qui permettent de voir autrement l’image… Une des expériences consiste aussi en la conception aléatoire de phrase descriptive de ces paysages photo-graphiques mobiles. Des mots sont sélectionnés au hasard dans une longue liste et écrivent des petites histoires qui donnent des clefs d’entrée à ce travail visuel.
Les grands films
Ces grands formats flottants permettent d’entrer complètement dans certaines des captures. Ces visions, entre figuration et abstraction, présentent un réel dont on doute, mais qui nous donne pourtant des indices tangibles d’une présence matériel avec des formes nettes qui se dessinent au milieu des apparitions lumineuses, des déformations optiques, des reflets…
La boîte à outils
2021
14 tirages photographiques numériques
60×80 cm
Des pierres sont scannées, sur divers fonds colorés, pour les présenter comme des outils. En effet, je les utilise moi-même dans la plupart de mes travaux. Ces portraits rendent hommage à ces minéraux qui apparaissent dans de nombreux projets.
Particules optiques
2021
10 tirages photographiques numériques
10 format 30 par 40 cm
Les particules optiques sont des photogrammes numériques d’instruments d’optiques et de diapositives. Le dispositif photographique est ainsi inversé : une lumière éclaire le capteur, l’ombre de l’optique se retrouve projeté sur ce dernier. L’optique ne sert plus à voir, elle est vue.
Le minuscule vertige
2020
10 tirages photographiques argentiques, 3 tirages sur coton
formats divers
Le minscule vertige est une série de photographies de paysages de montagnes sans retouche. À travers un prisme, l’œil de l’appareil s’affole, le regard se perd entre cieux et sommets. Une confusion se fait entre ce qui se trouve devant et ce qui est derrière, de nouveaux horizons se dessinent.
Les astres anecdotiques
2019
Pour la revue culturelle Espace(s) éditée par le CNES (Centre national d’étude spatiale), le projet des Astres anecdotiques propose une confusion entre images sur écran et images imprimées. En parrallèle, le projet a été édité dans un petit livre de 26 pages comportant l’ensemble des expériences visuelles.
Résonances
2018 — 2019
Structure en profilés aluminium, diffusants, néons, filtres, surfaces plastique thermoformées, objets organiques
de 130×31×20 à 250×68×25 cm
Ces grandes plaques sont des sortes de cieux, des ouvertures sur une nouvelle transparence. En jouant avec les interférences présentes dans ces grandes empreintes en plastique de matières organiques, on constitue un nouveau décor.
L’installation s’inscrit en lévitation dans un espace sombre, on se plonge ainsi dans les résonances qui deviennent des visions flottantes. Une résonance tourne et montre le procédé de projection, elles sont complétées par leur photogramme.
Laserographes
2018 — 2019
15 tirages argentiques
Ces sortes d’aurores boréales en courbes de Bézier sont des traces photographiques de lumière diffractée. L’infra-monde présenté en mouvement en devient hypnotisant. Les ombres des formes issues de l’infiniment petit sont enregistrées. Ces tirages argentiques directement faits par laser deviennent des ponts entre le technologique et l’analogique. Ce sont des hématomes de lumière.
Scoposcope Émilie du Châtelet
2018
Machine en tôle pliée sans soudure, moteur, leds, lentilles
100×100×30 cm
Le Scoposcope Émilie du Châtelet propose une projection sur trois côtés d’empreintes plastique en rotation. Les images de l’objet transparent sortent de la machine.
Scoposcope René Descartes
2018
Machine en tôle pliée sans soudure, moteur, leds, gyroscope fait main, plexiglas dépoli
80×80×80 cm
Le Scoposcope René Descartes projète des empreintes thermo-formées. Il développe le principe de la scoposcopie sur trois dimensions, en proposant un mouvement giroscopique, le volume de l’empreinte est décomposé sur trois faces.
Scoposcope Maurice Merleau Ponty
2018
Machine en tôle pliée sans soudure, moteurs, leds, lasers, gyroscope fait main, verre dépoli, lentilles
120×60×100 cm
Scoposcope multi-fonction, le Merleau-Ponty propose des multitudes de combinaisons pour transmettre les empreintes captées. Toujours en jouant avec le mouvement et la lumière, sa modularité propose des visions mobiles du monde.
Les mots intéressants
2018
livre, 20 exemplaires
Un tout petit livre relié dans un ordre aléatoire crée des phrases hasardeuses avec des sujets et des verbes. Ces mots microscopiques fabriquent une pensée et donnent des idées.
Obscura Filippo Brunelleschi
2018
Machine en profilés aluminium, moteur, lentille, leds, miroir, plateau tournant
60×30×35 cm
Il s’agit d’une machine à projeter des objets en direct. L’image est générée dans l’actuel, à la vitesse de la lumière. La confusion entre un objet et son image n’existe plus. L’objet à une relation à son image comparable à celle qu’il aurait à son ombre.
Lensoscope
2018
Faisceau laser sur tiges en acier, lentille sur tige, lentilles gravées sur tiges
dimensions variables
Le lensoscope est un dispositif inventé composé d’un laser, d’une lentille vierge et de lentilles gravées. Il a pour objectif d’enregistrer des images sur de toutes petites surfaces et d’ancrer l’image dans la matière. Cette combinaison laser/lentilles se retrouve alors harmonisée par la projection.
Ombres noires et blanches
2018
Tirages argentiques noirs et blancs
dimensions diverses
Les ombres noires et blanches sont des photogrammes issus d’empreintes thermoformées. Elles sont des enregistrements photographiques des projections des empreintes en plastique, une trace du volume. En partant du transparent, on parvient à des images contrastées et lisibles.
Ombres couleurs
2019
Tirages argentiques couleurs
dimensions diverses
Les ombres couleurs sont des photogrammes couleurs des empreintes thermoformées. Elles sont des enregistrements des interférences présentes dans les matières plastiques modelées. À partir du transparent, on fabrique des interprétations des objets.
Mission liminale
2019
impressions jet d’encre photographiées, 4 tirages
formats divers
De minuscules images sont imprimées, elle représentent des parties du monde : astres, mers, végétaux, minéraux, yeux… Rephotographiées,
ces images ouvrent sur une autre dimension : celle de l’image même.
Perfogrammes
2018
Plaques perforées à la découpeuse laser selon une trame de points personalisée, plaques de PMMA diffusantes, leds
dimensions variables
Le perforgamme est une technique d’enregistrement d’image inventée qui inclut le visuel dans la matière, à la manière d’une diapositive découpée. Par projection de ces images perforées, une nouvelle matérialité de ce qu’elles représentent apparaît, la lumière dessine un spectre.
Charbon tactile
2017
Charbon, fils, arduino, projecteur
Avec Camille Astié au sein de l'école de PaTI en Corée du sud, nous avons conçu une expérince graphique faite à partir de charbon. Nous avons réalisé des morceaux de charbon qui réagissent au toucher et déclenchent des sons et images racontant une histoire climatique. Des tremblements de terre, des orages, des pluies… Tous ces éléments sont cumulatifs et créent un nouvel environnement.
Corée en photographies
2017
série de photographies numériques
Photographies prises en Corée du sud, du nord au sud, avec le regard extérieur de la photographe Kim Hee Jung.
Illuigonie
2017
livre, tirage unique
Illuigonie signifie «l’origine imaginable mais non vérifiée d’une chose», c’est un mot inventé. Il titre cet inventaire comportant un an de recherche plastique sur 700 pages. Ces recherches nourissent mes productions et, parfois, les constituent.
E pur si mueve
2016
Machine expérimentale de lecture cartographique
Développée avec Camille Astié, Éléonore Geissler et Albane Monnier.
Quartier autour
2016
24 photographies argentiques
Des maisons le soir, dans un quartier résidentiel à Nanterre, vides ou allumées, avant de retourner travailler.
Grands détails
2015
20 formats 35 par 50 cm
De grands détails issus des mondes minéral et végétal sont transcrits sous forme d’impressions-dessinées.
Cartographie des trous noirs
2016
Protoype de cartographie interractive symbolisant le champ gravitationel des trous noirs. De petites leds, imageant des étoiles, s’estompent à l’approche du centre de la carte.
Projet réalisé en partenariat avec Camille Astié.
Qu’est ce que le chaos?
2016
Ce petit travail éditorial expérimental vise à chercher l’image stéréotypique du chaos. Différentes personnes ont été interrogées sur la couleur, la texure, la forme et la densité du chaos. Chaque réponse est transcrite sur une carte transparente et peut ainsi être confondue avec les autres éléments visuels exprimés : une image du chaos est fabriquée.